Influenceurs et co-création : des leviers d'acquisition efficaces
Aux oubliettes les publicités dans lesquelles les marques vantaient les 1001 qualités de leur produit. Les DNVB ont choisi de se concentrer sur le marketing d’influence à travers une logique de voix et ça fonctionne ! (Par “voix”, comprenez “portes-paroles”.)
La communication ne provient plus uniquement de la marque, elle est réalisée en partie par la communauté. Ainsi, les fils d’actualité sur les réseaux sociaux des DNVB sont pour la plupart constitués par des influenceurs.
Ceci est vrai pour les prises de paroles mais il en va de même pour les produits qui sont désormais réalisés et fabriqués avec des influenceurs. Ils peuvent être acteurs à toutes les étapes ou sur une partie : design, tests, communication, événements… Il ne s’agit donc pas simplement d’apposer un nom sur un packaging. Nous faisons ici référence à d’authentiques démarches de co-créations et le moins que l’on puisse dire c’est que le nombre de collaborations n’a jamais été aussi élevé : concours, vidéos, interviews…
Au delà de la confiance gagnée auprès du consommateur, ces partenariats vont également apporter des avantages financiers à l’entreprise. À commencer par un travail de conception moins important et la conviction que l’audience va adhérer au produit. Ceci avant même son lancement !
94% des responsables marketing ayant collaboré avec des influenceurs estiment que cette stratégie est très efficace.
La parole aux utilisateurs
Avec l’apparition de nouveaux outils sur les médias sociaux, les possibilités pour les marques ne cessent de s’élargir. Résultat, une nouvelle dynamique s’installe dans les interactions entre la marque et le consommateur.
Exit le mailing qui tombe dans les boîtes de spams, à présent les stories Instagram peuvent servir de supports pour les questionnaires. Il peut s’agir de sondages sur la couleur du nouveau packaging ou de questions sur les habitudes alimentaires etc…
Récupérer de la data n’a jamais été aussi simple pour les entreprises qui ont en compris l’intérêt. C’est le cas d’Asphalte, une marque de vêtements pour homme qui co-conçoit ses produits via des questionnaires adressés à sa clientèle.
C’est également ce qu’a fait Feed pour savoir quels produits proposer selon le mode de consommation des individus et quels types de contenus pouvaient intéresser sa cible.
Les marques traditionnelles qui ont compris l’intérêt de ces nouveaux outils ont dores et déjà commencé à les exploiter.
Points de vente : un nouveau lieu de vie
Tandis que les grandes enseignes traditionnelles réduisent leur réseau de distribution, les DNVB elles, ouvrent des magasins un peu partout dans les grandes villes.
Ces nouveaux points de vente tendance deviennent de vrais lieux de vie.
Jimmy Fairly fait partie de ces marques qui poussent le concept très loin en organisant des repas, des soirées et même des concerts devant leurs boutiques. Il s’agit de faire venir les gens en magasins, non pas seulement pour qu’ils achètent, mais pour qu’ils passent un bon moment avec la marque, qu’il s’imprègnent de sa culture, de son ambiance.
Mais comment font ces DNVB pour attirer leur clientèle en magasin à l’heure où les marques traditionnelles peinent tant à faire vivre leurs points de vente ?
Les leviers utilisés pour générer du trafic en magasin :
(Les idées sont nombreuses et rivalisent d’originalité. N’ayez pas peur de faire plaisir.)
1er levier : les réseaux sociaux
- faire gagner des cadeaux (allant du totebag, au produit tendance) à travers des concours ou simplement en passant au magasin
- offrir un chocolat chaud en hiver à tous ceux qui passent la porte…
- créer des partenariats avec des influenceurs locaux et actifs dans leur commune
2ème levier : la géolocalisation
Vous êtes en voiture et votre application GPS vous indique que vous n’êtes qu’à 1 km de la boutique. Ça tombe bien, une pop-up vous annonce que vous êtes invité à la soirée portes ouvertes qui s’y déroule actuellement.
3ème levier : les interactions
Les interactions en magasin ne sont pas une nouveauté mais il faut faire preuve d’originalité et utiliser les nouveaux outils disponibles.
- Chez Levis par exemple, lorsque vous entrez en boutique, vous pouvez shazamer leur playlist sur Spotify.
- L’effet chasse aux trésors fonctionne aussi très bien avec des contenus cachés. Dans ce registre, But avait lancé une campagne permettant de gagner un code promo ou de visualiser une vidéo dissimulée en prenant en photo son catalogue.
4ème levier : le mobile comme relai
Auparavant considéré comme une menace pour les points de vente, le mobile est devenu un véritable levier. Des cabines d’essayages instagrammables, des miroirs avec hashtags, des bornes de recharges pour les batteries… Tout est fait pour favoriser l’usage du smartphone en boutique. Plus l’aménagement aura été étudié dans cet objectif, plus il y aura du contenu partagé sur les réseaux sociaux.
Cet article est un condensé de notre étude sur les DNVB. Pour aller plus loin et en savoir plus sur les axes à travailler vous pouvez nous contacter pour une présentation personnalisée et adaptée au contexte de votre entreprise.
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