Avant de vous conter fleurette, voyons déjà à qui s’adresse le sujet.
► Alors… c’est 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗶 ?
Une autoentreprise, une SAS, une SARL, un politique, une association, un club de sport, un comité territorial… etc.
Quel est leur point commun ? Ils possèdent tous une histoire.
Pourquoi ne pas raconter la vôtre ?
► Ensuite, voyons pourquoi ?
Oui, pourquoi concrètement storytell-t-on ?
Est-ce vraiment utile ?
📖 Rappelons un principe de base : Histoire = émotions
Une histoire (si tant est qu’elle soit bien écrite & ficelée) fera vivre en nous des émotions, des ressentis, des images, parfois même des souvenirs. Elles vont créer une connexion invisible entre nous, lecteurs et celui qui l’a écrite.
Cela avant même que nous ayons rationalisé les informations partagées.
« Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n'oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. »
Maya Angelou est écrivaine et l’a bien résumée : les émotions sont très puissantes. Le cerveau humain retient mieux une histoire qu’un texte générique avec plein de mots compliqués et sans âme. Une histoire captera l’attention jusqu’au bout car on voudra en connaître la fin.
Pas de surprise donc à ce que les émotions fassent bouncer le bas du marketing funnel 📈. Elles génèrent des ventes mieux que personne.
► Maintenant, pour quoi faire, concrètement ?
💡 Parler de vous, votre identité de marque, vos produits/services
💡 Faire adhérer à votre vision, vos missions
💡 Parler de vos enjeux, engagements et convaincre votre audience
💡 Vulgariser votre langage, vous humaniser
💡 Permettre à vos prospects/clients de s’identifier aux personnages de votre histoire…
Et surtout connecter avec votre lecteur.
N'est-ce donc pas ce que tout marketeur recherche ?
La connexion.
Celle qui fait boum boum dans le cœur du consommateur.
► 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 ?
Prenez votre cible 🎯, étudiez-la en profondeur 📚, connaissez-la sur le bout des doigts 🤌, étudiez ses propres émotions, ressentis…etc.
Vous écrivez d’abord pour elle. Car bien souvent sans elle, vous n’existeriez pas.
Une des plus grosses des erreurs en Storytelling, c’est d’écrire son histoire pour soi, en se regardant le nombril. Se vanter d’avoir inventé le meilleur service ou conçu le meilleur produit sur votre marché n’aura pas de plus-value aux yeux de votre lecteur, si vous ne l’incluez pas dans votre histoire.
Rappelez-vous : connexion, émotions.
donc, plus de « vous » que de « je ».
Puis prenez le schéma narratif d’un récit. Vous étiez un collégien assidu en cours de français ? Oui ? 🎓
Sinon... voilà :
#1 Situation initiale
#2 Élément déclencheur
#3 Péripéties
#4 Dénouement
#5 Situation finale
Il vous faudra aussi des personnages, un lieu précis, des verbes d’action.
Attention à ne pas tomber dans des descriptions à rallonges ou des phrases trop longues. A l’époque de Balzac, on ne scrollait pas 2h par jour sur son portable.
On avait 450 pages pour s’exprimer, pas une page « A propos » de 450 mots.
Bien. Vous connaissez votre histoire ? Mettez-là en scène comme si c’était une pièce de théâtre, rendez-la VIVANTE 🎭
Elle doit danser devant les yeux de votre lecteur. Il doit pouvoir toucher du bout des doigts vos personnages.
« Show, don’t tell. »
Comme disent les américains.
Votre entreprise est forcément passée d’un point A à un point B, à un moment. Et elle vise sans doute le point D, en passant par C.
Racontez-le !
On peut aussi storyteller sans être écrivain.
On peut…
👉 raconter son histoire à travers un témoignage client
👉 laisser parler un de ses produits à sa place (ça s’appelle la personnification et ça apporte une touche ludique en bonus)
👉 évoquer une métaphore, à condition qu’elle soit parlante et pertinente…
► 𝗢𝘂𝗶 𝗲𝘁 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 ?
Raconter son histoire, c’est bien joli.
Et si vous la faisiez (vraiment) vivre maintenant ?
Avec des photos, des preuves, des actions ?
Le Storytelling peut aider les démarches RSE par ex.
Mais attention. Votre client, consommateur et lecteur, est de moins en moins dupe. Et s’aperçoit des démarches abusives & des faux discours.
Soyez donc subtil(e), soyez dans l’émotion juste.